Pourquoi se spécialiser
est une très mauvaise idée ?

Derrière ce titre un peu choc, se cache une réalité.

Ces derniers temps, j’ai entendu ceci : « On m’a dit que je devais me spécialiser ! Et que c’est la raison pour laquelle, mon activité ne se développe pas » ! En entendant cette phrase, ma réaction fut celle-ci : 🤯

Stop ! On arrête tout et on prend du recul, car je ne suis ni d’accord avec ce discours, ni avec cette stratégie. Je vais donc reprendre ma casquette d’ancienne Responsable Marketing et Communication pour tout t’expliquer.

Le constat du web

Malheureusement, sur le web, les internautes ne tapent pas « naturopathe stress montpellier » ou « sophrologue burn out marseille » ou « naturopathe menopause paris »… Non, ces mots-clefs ne sont pas recherchés. AUCUN internaute n’effectue ces recherches dans la barre Google.

Et ce n’est pas moi qui le dit, mais bien les données de Google ! D’ailleurs, lors de ma prochaine conférence sur le web, je t’expliquerai comment utiliser un outil pour le découvrir par toi-même.

Qu’est-ce que cela signifie ? Tout simplement, que si tu exerces localement en présentiel, la spécialisation sur le web ne sert strictement à rien ! Oui, à rien ! 🙄

Il n’y a que dans le cas où tu exerces au national (visio) qu’une spécialisation ou une cible forte est un indispensable. Dans ce cas précis, il est en effet illusoire d’espérer être visible et de décrocher des rendez-vous sans avoir mis en avant une spécialisation (stress, burn out, acné…) ou cible (bébés, femmes ménopausées, sportifs…).

Mais attention à bien vérifier que cette spécialisation ou cette cible sont porteuses, c’est-à-dire qu’il y a de la demande. Car dans le cas contraire, tu parleras dans le vide !

Tes envies

C’est bien mignon, les « ont-dit », mais derrière ces stratégies, il y a toi, un être humain. Et peut-être que tu ne souhaites pas te spécialiser, car tu adores la diversité des problématiques.

Et il faut avoir conscience d’une chose que je constate très souvent : si on pousse quelqu’un à prendre une spécialisation qu’il ne souhaite pas au fond de lui, il trouvera tous les moyens (même inconscients) pour ne pas y aller. Et il restera finalement généraliste. 😬

C’est bien cela le problème. Alors pourquoi lutter ? Et si l’objectif n’est pas plutôt de contourner le problème pour t’inviter à rester généraliste, tout en ayant l’impact du spécialiste ? C’est la raison pour laquelle, j’accompagne au meilleur des deux mondes ! Celui qui respecte ton identité, tes souhaits et qui décroche des rendez-vous !

Donc soyons clair, si tu as envie de rester généraliste pour conserver un métier épanouissant et riche, la spécialisation n’est pas une obligation et cela ne t’empêchera pas de décrocher des rendez-vous. Oui, tu as bien lu !

Le constat du terrain

A contrario d’Internet, sur le terrain, ton audience à envie que tu lui parles personnellement et que tu répondes précisément à sa problématique personnelle.

C’est à partir de ce constat, que l’on t’a fait un raccourci en te disant « Tu n’as pas d’autres choix que de te spécialiser ». Mais c’est une erreur ! Tu peux rester généraliste en ayant un discours qui impacte ton audience sur une problématique précise.

Et c’est d’autant plus pertinent lorsque l’on sait que la demande n’est pas pléthorique. On l’a vu avec le web et les mots-clefs qui ne sont pas recherchés (pas « naturopathe stress montpellier », « sophrologue burn out marseille », « naturopathe menopause paris »); et pourtant, j’ai volontairement choisi de grosses villes. Ce qui se passe sur le web est le reflet de la demande terrain (hors web). Alors imagine la demande dans ta petite ville ?

Donc non, la clef de la réussite ne réside pas dans la spécialisation. C’est FAUX ! Forcer les naturopathes, sophrologues, réflexologues… à avoir une unique spécialisation lorsqu’ils exercent en local (présentiel) est une ineptie, surtout s’ils sont localisés en dehors des plus grosses agglomérations françaises. D’ailleurs, faut-il vraiment parler de spécialisation ou de différenciation ?

Bien entendu, le marché et la demande pourront évoluer dans les années à venir. Mais en attendant, je t’invite à bâtir une stratégie efficace basée sur des choix qui donnent des résultats (rendez-vous) et qui répondent à la demande.

Je viens de te déstabiliser ou de te conforter ?
J’ai bien conscience que mon discours peut perturber. Qu’en penses-tu ?


Hâte de te lire.
Sandrine.

Psssst 🤫 : N’hésite pas à ajouter un petit commentaire ci-dessous car :
1- Cela me fait plaisir 🤣
2- Surtout, cela t’aidera pour le référencement naturel de ton site*. Google aime bien les redirections d’un site à un autre. Profite donc du mien pour le faire au moins 1 fois !
*Bien indiquer l’URL de ton site internet dans le champ prévu à cet effet.

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24 réflexions au sujet de “Pourquoi se spécialiser <br/> est une très mauvaise idée ?”

  1. Bonjour Sandrine,
    Je trouve ton article intéressant (ce n’est pas le seul!)car depuis le début de ma pratique c’est une question que je n’arrive pas à solutionner. Je suis sexologue et pour moi, nous devons être ouverts à recevoir toute personne ayant une détresse sexuelle ou souhaitant améliorer leur bien-être sexuel. Ajoutant à cela que je suis québecoise vivant en Martinique et je veux toucher les deux marchés (local en présentiel et en visio). De plus, Le terme sexologue n’a pas la même résonnance au Québec et en France. Un sexologue en France est plutôt un médecin ou psychologue alors qu’au Québec, c’est professionnel à part entière qui aborde la sexualité sous toutes ses angles (bio-psycho-social). De ce fait, je suis les conseils d’une sexothérapeute qui m’a dit d’intégrer les termes sexologues et sexothérapeute, car le terme sexologue est plus recherché apparament et aussi je tiens à garder cette appelation. Et par rapport à mon indentité, elle m’a conseillé de me reconnecter avec mes valeurs. Ce que je recherche à transmettre auprès du public que j’accompagne (joie, liberté, amour de soi) . Et aussi de prioriser les services sur mon site internet. De mettre en premier les accompagnements que je préfère faire ou qui me parlent le plus. En tout cas, merci encore pour tes articles qui m’aident dans ma pratique.

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    • Bonjour Marie,
      Il n’est jamais évident de vouloir se faire connaître dans deux pays, avec deux cultures différentes.
      Je te conseille de concentrer ta stratégie sur un marché à la fois. Ce sera certainement plus simple… 😉
      Au plaisir d’échanger.
      Sandrine.

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  2. Ah c’est rassurant et encourageant de lire ton article 👍.
    Je démarre dans ma petite contrée chinonaise et je ne me suis pas « spécialisée » (d’ailleurs ça me faisait des noeuds au cerveau rien que d’y penser).
    Les premières consultations que j’ai eu à mon cabinet ont cependant des problématiques communes…
    Je vais donc travailler sur le sujet de la « différenciation » (sur moi et mon univers naturo du coup) comme tu le suggères.
    Merci ton ton éclairage 💡.
    À plus en visio !

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  3. Cet article m’a fait bien plaisir et m’a conforté dans mon ressenti ! L’an dernier (1ère année de ma pratique de naturo), j’ai beaucoup entendu ce discours « pour se démarquer il faut se spécialiser », et je pensais que c’était vrai, ça me paraissait assez logique. Sauf que finalement, je n’avais pas envie de restreindre ma pratique à une ou deux problématiques et je me rendais bien compte aussi que dans une petite ville comme la mienne, se spécialiser n’a pas de sens !
    Donc merci Sandrine pour cet article !

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  4. Merci Sandrine, pour cette newsletter.

    Et bien moi qui suis praticienne en shiatsu à la campagne, j’ai opté pour la spécialisation. Quand j’ai créé mon site internet, j’ai été accompagnée sur la communication et l’approche de donner du sens à son activité m’a beaucoup parlé. J’ai réfléchi au pourquoi je faisais du shiatsu et j’ai compris que mon objectif c’était d’aider les femmes à sortir du stress pour se retrouver et s’épanouir, c’était vital d’avoir trouvé du sens. Aider les gens ou accompagner les gens dans leurs soucis perso ne me parlait pas j’avais besoin de savoir pourquoi je le faisais et d’avoir une vision plus large que faire du shiatsu pour faire du shiatsu.. Mais ta vision est intéressante. Merci

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    • C’est ce que l’on appelle un pitch ! Mais ce n’est pas une spécialisation.
      Le stress peut venir de différentes sources. C’est bien une notion large.
      Le pitch est en effet un indispensable. Il correspond au socle identitaire, c’est le premier socle pour être capable de décrocher des rdv !

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  5. Bonjour Sandrine,

    Je suis ravie de lire cet article car je suis naturopathe généraliste. On m’a toujours dit « spécialise toi » et je résistais, je ne le sentais pas…
    Ce qui fait ma spécificité c’est mon lien fort avec les plantes ( élixirs floraux, tisanes…), la volonté de mettre la santé au coeur de mon métier et non pas la « naturothérapie ».
    Je suis contente de t’annoncer que je travaille en plus de mes rv individuels en herboristerie et que j’anime de plus en plus des ateliers.
    Merci pour tout ce que tu partages.

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  6. Avoir une spécialisation mais sans s’y enfermer 😉 En tant que sophrologue, je peux accompagner sur différentes thématiques (stress, sommeil, RPS…)
    J’apprécie ton terme « différenciation » pour distinguer mes compétences généralistes de celles qui sont mes + : sophro et sport et sophro et cancer. Néanmoins j’ai toujours fait attention à ne pas m’y enfermer ! Comme tu le dis, il faut s’adapter à la demande, d’autant plus quand on est dans une petite ville !

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  7. Je suis ravie de lire un article qui dit enfin le contraire de ce que beaucoup clament haut et fort sans savoir pourquoi. Proposer à une personne de se spécialiser alors qu’elle est généraliste dans l’âme est une hérésie !!! On ne peut pas être bon dans qqch pour lequel on n’est pas fait. Il y a d’un côté les généralistes (capables d’une vision globale et synthétique) et de l’autre les spécialistes, et chacun est important. On a besoin de tous.
    Marre de ces discours de marketeurs incapable de ressentir l’essence même des personnes.

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  8. Coucou Sandrine,
    Je comprend bien tes propos et je suis entièrement d accord. Les spécialisations que j ai m ont surtout a mieux comprendre certaines problématiques et à avoir plus d outils pour les clients qui viennent pour ces problématiques.

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  9. Il est clair que se « spécialiser » n’est pas le fondement même de la naturopathie ! J’aime la variété de problématiques de mes consultants, même si oui j’aimerais que ces derniers soient plus nombreux 😎
    Cela dit, j’ai quand même axé ma com’ sur l’organisation d’ateliers aroma (séniors et autres)

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    • Super ! Mais pas de panique, ce n’est pas une spécialisation.
      C’est plutôt un canal de communication ou une offre de services spécifiques (si c’est payant) ! 😉

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  10. Bonjour Sandrine,

    Ton e-mail est tombé pile au moment où j’y réfléchissais pour le enieme fois. Énorme 😊
    Merci beaucoup cela a enrichi ma réflexion. Je trouve ta vision intéressante.

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