Je suis issue du monde du marketing. Et à l’école, on nous apprend quelque chose de très précieux : « Le produit ou le service qu’on lance doit répondre au besoin du marché ». S’il n’y parvient pas, il meurt. C’est aussi simple que cela !
Imaginons quelques instants que je souhaite concevoir un téléphone portable format A4 qui scanne et envoie des fax. Super invention, me diras-tu ! Mais est-ce que cela répond au besoin du marché ? Non. Est-ce que la France entière va s’arracher mon innovation ? Non plus. 🙄 Pourquoi ? Tout simplement, car je suis à côté de la plaque sur ce que veulent les Français : un téléphone compact et efficace pour téléphoner et surfer sur Internet.
Alors, comment faire pour répondre aux besoins de mes potentiels clients ?
1- Proposition initiale
Dans un premier temps, on part d’une demande initiale. Dans ton cas, ce serait « envie de mieux être ». C’est très généraliste ! Et les techniques et propositions pour y répondre peuvent être multiples : stage, atelier, WE, séances individuelles, collectives…
Alors, la plupart du temps, on imagine notre proposition idéale, en s’inspirant de ce que font les autres. On accouche généralement d’une proposition classique de séances individuelles à la carte. 😄
Mais on oublie ensuite d’aller plus loin… Car on ne peut pas s’arrêter là !
De mon côté par exemple, j’avais initialement en tête de proposer de la formation pour aider à remplir son agenda de praticien thérapeute. Est-ce que cela répondait à 100% à la demande ? Non. Vous vouliez plus ! J’ai donc ajusté en proposant un accompagnement complet, en complément de mes supports de formation, qui sont alors devenus additionnels.
2- Peaufiner sa proposition
Il est indispensable de se remettre en question sur le service que l’on propose pour qu’il réponde à 100% à la demande.
Ce n’est d’ailleurs pas toi le chef, sur ce sujet, mais ton client. C’est lui qui te paye pour une prestation. Tu dois donc répondre à ses vœux les plus chers.
Et pour cela, il n’y a pas de miracle, pas de secret ! C’est tout simple, il « suffit » de demander ce qu’il veut en obtenant un retour sur ce qu’il a vécu à tes côtés.
D’ailleurs, c’est la raison pour laquelle toutes les grandes entreprises font ce que l’on appelle des études de marché ou encore des sondages. Comprendre l’autre, ses besoins, ses envies est l’une des principales clefs de la réussite. 😉
Au sein de l’accélérateur, nous cassons les codes du rendez-vous classique pour proposer l’accompagnement rêvé souhaité par nos consultants.
3- Limites personnelles
Sauf qu’il est très compliqué de faire cet exercice. 😔
Oser demander si cela convient, si on peut faire mieux… challenge, blesse parfois. Cela vient nous titiller sur ce que l’on pourrait potentiellement faire de travers. Et finalement, on n’a peut-être pas envie de cela. Et moi, la première, je te rassure.
Cela demande une sacrée dose de confiance en soi de se dire : « ok, dis-moi là où j’ai merdé ! » ou encore « qu’est ce que j’aurais pu faire de mieux ? ». Peut-être que cela nous rappelle l’école, les parents… 😩 Fermer les yeux est finalement plus confortable.
Mais cette confiance en ce que tu es et ce que tu fais est primordiale pour avancer en sérénité. Plus vite, tu capitaliseras sur ces expériences positives ou non, plus vite, tu offriras à tes clients la prestation que tout le monde rêve d’obtenir.
Car c’est tout l’objectif ! Faire en sorte que l’on s’arrache ta proposition de mieux-être ! Et pour cela, tu l’auras compris, je t’invite à rester à l’écoute de l’autre et à susciter ses remarques et réflexions pour grandir ensemble.
Dis-moi tout ! 😊
Est-ce que tu as déjà collecté les remarques ? Est-ce que cela t’a aidé ?
Aurais-tu envie de commencer ? Quelle est ta plus grande peur ?
Hâte que tu me dévoiles tes craintes ou réussites à ce sujet.
Sandrine.
Psssst 🤫 : N’hésite pas à ajouter un petit commentaire ci-dessous car :
1- Cela me fait plaisir
2- Surtout, cela t’aidera pour le référencement naturel de ton site*. Google aime bien les redirections d’un site à un autre. Profite donc du mien pour le faire au moins 1 fois !
*Bien indiquer l’URL de ton site internet dans le champ prévu à cet effet.
Merci Sandrine pour cet article qui me pousse à sortir de ma zone de confort… Pour moi la difficulté première est de savoir à quelle moment il est juste pour mon client de poser la question !
Idéalement, tout au long du parcours à tes côtés.
Mais pour commencer, tu peux faire un point global après 3 séances par exemple (ou à la fin de ton accompagnement).
Plus tu collecteras d’infos, plus tu iras vite dans ton développement ! 😉