La crise, responsable
de mon manque de rdv !

Suite à mon article précédent, j’ai reçu un email me disant :

« Nous sommes dans une effroyable crise économique. L’avenir est incertain, il y a des dizaines de milliers d’entreprises qui ferment. L’État ou les collectivités n’ont plus d’argent dans certains secteurs. Même les Naturopathes connus et expérimentés avec beaucoup de réseau voient leur nombre de rendez-vous très fortement diminués. Mais je comprends que vous ne souhaitez sans doute pas l’écrire ? C’est juste que votre excellent message pourrait faire penser que tout ne dépend que de nous, ce qui n’est pas la réalité. »

J’ai trouvé cette remarque très intéressante, car vous êtes nombreux à le penser, voire peut-être même à le vivre. 😔 Alors qu’en est-il ? Et pourquoi je ne crois pas que la crise soit responsable de tout ou qu’elle soit un frein pour développer son activité bien-être !

1- Historique

Le début du marché du bien-être

Il y a 10 ans, nous étions très peu de professionnels du bien-être. La demande était faible, mais elle a grossi avec le temps et la démocratisation de nos métiers. Les anciens se sont donc retrouvés petit à petit submergés de travail. Le bouche-à-oreille faisant son travail avec efficacité.

Cette situation était très confortable, car sans effort particulier de communication ou stratégie quelconque. Les rdv étaient là et arrivaient quasiment tout seuls. 😍

La rupture

Malheureusement, cette situation rêvée s’est stoppée avec le Covid ! Que s’est-il passé exactement ? Pendant cette période de Covid, nous n’avions plus de rdv, donc plus de bouche-à-oreille. La machine s’est enraillée.

Et lorsqu’il a fallu redémarrer en post Covid, ce n’était plus la même histoire. Car pendant ce temps, les écoles ont continué à former, former, former. A la reprise, on s’est donc retrouvé avec de nouveaux concurrents et avec un bouche-à-oreille qui s’était stoppé.

Résultat, les anciens ont redémarré, presque au même niveau que les nouveaux professionnels du bien-être. Sauf, que cette nouvelle génération avait bien compris qu’il fallait mettre en place des stratégies marketing et de communication pour vivre de son activité. Et c’est ainsi, que de nombreux nouveaux professionnels du bien-être ont pris une longueur d’avance sur les anciens, maîtrisant mieux leur visibilité web par exemple. 🫤

Donc oui ! La concurrence est là et « Même les Naturopathes connue et expérimentés avec beaucoup de réseau voient leur nombre de rendez-vous très fortement diminués. ». Mais ce constat n’est pas, selon moi, en lien avec la crise économique. C’est bien à cause de l’intensification du niveau de concurrence de ces dernières années.

Aujourd’hui, en tant que professionnels du bien-être, nous n’avons pas d’autres choix que d’apprendre à tirer son épingle du jeu, avec les bonnes pratiques. La visibilité ne vient plus tout seule. Le bouche-à-oreille est maintenant la cerise sur la gâteau, mais plus le gâteau. C’est une réalité !

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2- État des lieux

Aujourd’hui, nous ne sommes malheureusement pas uniquement dans une crise économique. La crise est également environnementale, sociétale, mais on parle aussi de plus en plus de 3ième guerre mondiale.

Les Français sont angoissés, stressés, déprimésIls ont de plus en plus besoin de nos métiers et de nos pratiques pour aller bien dans leur vie. Donc la demande est là et de plus en plus intense. Et il est illusoire, compte-tenu de ce qui se passe, de penser que cette demande va se tarir. C’est faux ! 😔 Elle va ne faire que grimper les prochaines années.

Et comme les Français sont tendus, stressés et angoissés pour l’avenir, ils épargnent. D’ailleurs, « Les Français continuent d’épargner… plus que jamais. Le taux d’épargne dépasse 18% du revenu disponible alors que son niveau se situait avant Covid entre 14 et 15%. » (source BFMTV).

Donc ils ont l’argent, mais ne veulent pas le dépenser !

3- Avenir

De nos jours, cette problématique de budget touche environ 1 potentiel client sur 5. Mais il est possible que cela s’intensifie. Donc quelles sont les pistes pour les années à venir ?

Il est évident que ceux qui vont tirer leur épingle du jeu de cette crise, ce sont ceux qui s’y seront préparés. Les crises sont toujours d’excellentes occasions pour développer une entreprise, car il y a des opportunités à saisir. Alors comment les saisir et en faire une force ?

Voici quelques pistes de réflexion, non exhaustives :

  • Réduire son temps de consultation et donc son prix, pour s’adapter à tous les budgets
  • Proposer un paiement en plusieurs fois
  • Proposer un encaissement le mois d’après
  • Espacer ses rendez-vous
  • Revoir son accompagnement, proposer différents formats ou supports pour réduire le coût global

Ton chef est ton client ! C’est lui qui décide ou non de te faire travailler. Et tu n’as qu’une seule mission : répondre à son besoin. Ceux qui parviennent à le faire sont ceux qui réussissent. S’adapter aux évolutions de marché, s’adapter à la demande est indispensable pour espérer développer son activité de coeur !

Alors quelles sont tes pistes ? Comment vois-tu les choses ? Qu’aurais-tu envie de mettre en place ?

Hâte de te lire. 🥰
Sandrine.

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18 réflexions au sujet de “La crise, responsable <br/>de mon manque de rdv !”

  1. merci Sandrine pour ton article !
    Justement, je faisais le point sur 2024 qui a été en forte baisse par rapport à 2023. (mais depuis le covid, j’ai une année sur deux bonne et une année sur deux moins bonne, allez comprendre).
    Je fais partie des anciens (plus de 60 ans ) qui n’avaient pas trop besoin de communiquer pendant des années , à part un site internet pour que les gens aient des réponses sur ma façon de travailler.
    Je fonctionne en pensée positive comme Catherine, aussi je me suis plus demandé ce qui venait de moi, plutôt que d’invoquer une soi-disant « crise ». (s’écrit « opportunité de changement » en chinois)
    Mais depuis quelques années, il faut reconnaître que les écoles de formations produisent des thérapeutes en grand nombre.
    Je travaille en hypnose depuis 20 ans, et je vois des jeunes qui ont fini leur formation depuis trois ans et s’installent comme formateurs en hypnose ! Et font des petits…
    De la même manière qu’il y a quelques années, les agences immobilières se multipliaient de manière étonnante, pour finir avec un marché en baisse, où les agences sont font concurrencer par des indépendants… peut-être qu’on va arriver à la même situation en thérapie/bien-être :
    certains ne survivront pas, d’autres feront cette activité à temps partiel, car ils ne pourront pas en vivre.
    Tous les marchés finissent par s’auto-réguler.
    L’important n’est pas de faire uniquement ce qui nous plaît, mais aussi ce qui est en lien avec nos compétences profondes.
    Et nos aspirations profondes nous amènent à traverser les hauts et les bas inévitables dans toutes les professions indépendantes.
    En tout cas, merci Sandrine de soulever , comme à chaque fois, des questions très pertinentes !

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    • La concurrence est là. C’est une évidence. Et elle commence à arriver même à la campagne.
      Donc oui, il est possible que cela ait pris deux ans de plus pour arriver chez toi.
      Dans tous les cas, il faut maintenant tirer son épingle du jeu, en mettant en place les bonnes stratégies ! 😉

      Répondre
  2. Merci pour cette analyse, que je trouve très pertinente. Même si ce n’est pas simple, il faut toujours essayer de trouver des opportunités et rebondir en temps de crise.
    Je trouve ton idée de RDV plus courts et moins chers intéressante, je pensais également le tester sur les prochains mois.
    De mon côté, cela me pousse à a développer encore plus les interventions en entreprises qui permettent de sécuriser mon activité

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  3. Bonjour Sandrine,

    Merci pour cet article.
    Je comprends ton raisonnement quand tu proposes de réduire le temps de consultation pour baisser le prix ou de proposer le paiement en plusieurs fois… mais il est vrai aussi comme l’a précisé Christelle, que cela se ferait sans doute au détriment de la qualité de notre accompagnement. De plus, il faut aussi souligner que désormais de nombreuses mutuelles remboursent pour tout ou partie les consultations de naturopathie. Donc le prix des consultations est-il vraiment le problème?

    Bien à toi,
    Laurence.

    Répondre
    • Il est certain que cela ne doit pas se faire au détriment de l’accompagnement. IL est possible aujourd’hui de diminuer le temps de consultation, sans rogner sur la qualité de la prestation !
      Oui, les mutuelles remboursent en partie et c’est en effet un argumentaire à mettre en avant lorsqu’il y a une objection prix.
      Le tarif n’est pas le problème pour 4 personnes sur 5 qui viennent te voir. En effet, ce n’est pas la majorité de tes prospects. Ceci dit, il est possible que cette statistique augmente avec le temps. Il est donc préférable, à mon sens, d’anticiper ! 🙂

      Répondre
  4. Bonjour Sandrine
    Merci pour tes newsletters qui sont toujours très intéressantes.
    Je suis d’accord qu’il faut certainement revoir ses accompagnements.
    Tu parles de différents formats et supports, pourrais tu svp nous donner quelques exemples?
    Merci

    Belle journée

    Répondre
    • Bonjour Laure,
      Les idées sont multiples. En voici quelques unes : audios, vidéos, ebook, séance collective… Tout est possible ! Certains naturopathes mettent même en place des séances bonus où ils n’ont pas besoin d’être présents (luminothérapie…). Il y a tellement de choses à créer ! 🙂

      Répondre
  5. Bonjour Sandrine, Je te suis depuis peu et franchement, tu es une de celles qui me parlent le plus en tant que coach de thérapeutes. Je vois que tes réflexions sont proches de notre travail et l’environnement professionnel. J’ai créé mon activité en 2015. Si le Covid a créé un flou pendant quelques mois, le cabinet s’est très bien rempli en fin d’année 2020 et sur les années suivantes. Dans l’année, il y a toujours des fluctuations. Des semaines presque vides quand d’autres sont remplies. J’ai donc toujours comparé les années par le CA. Mais 2024… là il y a une vraie baisse qui, jusque là, ne m’avait pas vraiment touchée. J’ai vu d’autres thérapeutes autour de moi en 2024 ne plus avoir de clients du tout. Comme tu l’écris, j’ai vu fleurir l’offre ces dernières années, mais je pas du principe que plus nous serons nombreux et compétents (!), plus il y aura de demande. Je penche un peu donc comme te l’as écrit cette thérapeute pour un creux dû à la crise. Beaucoup de commerces et d’industries ferment autour de moi. Mais un creux de vague ne veut pas dire que la mer disparaît. Il faut tenir un peu et, sans doute, en profiter pour revoir ses offres, s’adapter. Par exemple, j’ai remarqué qu’avant Covid les ateliers étaient toujours pleins, ce qui n’a plus du tout été le cas après. Donc j’ai arrêté d’en faire. Depuis le Covid également, les personnes viennent et repartent sans poursuivre leur accompagnement, je crée du coup des forfaits depuis octobre avec, comme tu le dis, des baisses de prix (et de temps). Bref, j’essaie de m’adapter. Les nouveaux arrivants (beaucoup plus jeunes que moi qui est 60 ans) sont certes plus « forts » en réseaux et marketing, mais tous en autoentreprise, j’en connais beaucoup qui, en fait, n’ont pas de rv et ont un travail à côté. C’est donc plus une vitrine qu’une réalité. Et, depuis le Covid, j’en connais beaucoup qui se lancent et… qui s’arrêtent. Je pense donc que, sans être fataliste et pessimiste, la crise économique nous touche en tant que professionnels. Nous ne sommes pas hors champs. Nous sommes aussi dedans. Mais je te suis quant à penser que ce monde en plein bouleversement va ouvrir des opportunités, y compris dans notre domaine. Opportunités que certains pourront capter, comprendre et saisir. Merci pour tes newsletters toujours très riche.

    Répondre
    • 1/ Il est certain que la nouveauté n’est plus là et donc qu’il est complexe de remplir des ateliers.
      2/ Par ailleurs, il est plus qu’important de travailler sur des accompagnements riches, afin d’éviter la rupture de parcours. On doit maintenant mettre en place des outils de coach pour éviter que les clients n’arrêtent avant la fin ! C’est une réalité.
      3/ Concernant les nouveaux arrivants, oui, s’ils ne suivent pas de stratégie et s’ils ne mettent pas en place les bonnes actions, ça ne fonctionne pas. Il n’y a pas de secret ! Miser sur son 20/80 est une priorité pour réussir.
      4/ Et concernant la baisse de 2024, il est possible que localement, tu aies plus de nouveaux installés qu’ailleurs. Et ce qu’ont ressenti les autres il y a quelques mois/années arrivent maintenant chez toi… 🙁

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  6. Bonjour Sandrine,

    Merci pour ton article. C’est une piste de réflexion intéressante.
    Certes, nous sommes très nombreux, et les gens font très attention à leurs dépenses, mais justement nous avons notre place dans cette période incertaine.
    Il faut accepter les fluctuations d’activité avec le plus de sérénité possible, mais en fonction des situations familiales ce n’est pas toujours chose aisée. Tout est question d’équilibre et de passion.

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  7. Bonjour Sandrine,
    J’aime bien ton article. Il est pertinent. Je suis d’accord sur le fait que nous sommes trop nombreux sur marché (trop de thérapeutes toutes techniques confondues).
    Bonne suggestion de faire des rdv plus court et donc moins cher. Cependant en tant que naturopathe cela veut que l’on n’est plus dans un accompagnement global ou de terrain et on se rapproche de la symptomatologie, ce qui va à l’encontre de la naturopathie. Le risque est aussi que tous les clients s’engouffre sur cette offre et que l’on n’arrive plus à produire un travail de qualité… Mais à méditer..

    Répondre
    • Je reste convaincue qu’il faut absolument mettre en place des accompagnements ! D’autant plus que c’est ce que les clients veulent !
      Il faut en effet trouver le bon compromis ! Je suis d’accord avec toi.

      Répondre
  8. bonjour Sandrine,
    En novembre et surtout décembre et janvier dernier mes nombres de Rv ont baissé. Cela m’a stressée, en plus j’avais des annulations. Bref pas terrible ! Moi aussi j’ai pensé à la crise mais pas seulement. J’ai décidé :
    – 1- de lâcher prise et de profiter d’avoir plus de temps libre
    – 2-de travailler tous les jours sur la visualisation positive et d’écrire exactement ce que je voulais (nbre de RV, bénéfices) en travaillant sur mon énergie.
    Resultat ?
    En, février j’ai eu exactement ce que j’avais demandé (un peu plus même). Pour mars mon agenda prévisionnel est quasiment plein (encore 1 seul RV pour qu’il soit rempli).
    Voila, je voulais partager cette évolution.
    bonne journée
    Catherine

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    • Super ! Je suis sûre que cela t’a amené à faire des actions pertinentes pour ton activité.
      bravo ! L’état d’esprit est en effet important pour réussir.

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